Découverte : Ainhoa, village du Pays basque
Chaque année, il accueille près de 180.000 touristes ou randonneurs.
Enserré par les montagnes du Pays basque, Une rue principale avec des maisons blanches et rouges, identiques. Sur les murs, la date de leur construction au XVIIe siècle et la profession de leur propriétaire. Ici, le chirurgien. Là, le maréchal-ferrant.
Autrefois, c'était tous des agriculteurs. Le rez-de-chaussée servait d'étable ou d'écurie. Les appartements étaient au-dessus. On économisait le chauffage avec la chaleur du bétail qui montait.
Le village a été édifié au Xllle siècle par les moines de Prémontrés pour accueillir les pèlerins de Compostelle. Détruit par un incendie pendant la guerre de Trente Ans, il est reconstruit sur le même modèle. L'église parle le mieux de cette histoire.
Vous voyez les restes d'un château, avec les meurtrières. La partie supérieure a été transformée à l'entrée du XVIe siècle et a été rhabillée en maçonnerie. Au XVllé, les Prémontrés ont envoyé leur architecte pour construire la tour et le portail.
Aujourd'hui, de nombreux visiteurs entrent dans cette église, mais peu savent qu'ils marchent sur des tombes. Là, les femmes pleuraient leurs morts, un rite qui leur était réservé.
Les hommes n'avaient pas le rite domestique en main. Les femmes contrôlaient tout. Les hommes n'étaient pas impliqués dans la pratique du rite et le sacré.
Non loin, l'autre culte d'Ainhoa, la "pala", la pelote basque. Sur le fronton, tout le monde joue.
On est là l'été, et on joue à la pala pour faire partie du village et jouer avec les copains qui viennent de toutes les régions au Pays basque.
Chaque année, 180 000 touristes passent par Ainhoa. Les plus courageux s'aventurent sur les hauteurs.
Chez nous, c'est plat, ici, ça grimpe, ça monte, c'est joli. Et les gens sont très sympas.
Les soirs d'été, la place du village est en fête. Ce jour-là, un concours: boire le plus vite possible l'eau de cette gourde en peau de bête qu'utilisaient les bergers. La fête durera tard, au son des chants basques traditionnels.
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