Découverte : à Marseille
Après nos week-ends dans les grandes capitales européennes, on poursuit nos cartes postales mais cette fois en France avec ce soir la découverte de Marseille.
Les Marseillais eux-mêmes ne s'en lassent pas. De cette lumière si éclatante qu'elle se reflète à l'infini sur la mer et le calcaire blanc des calanques. Un parc national dans la ville la plus ensoleillée de France. Massif escarpé, protégé. On y accède à pied ou par bateau, comme ce couple venu de la région lyonnaise.
Pour moi, c'est quelque chose de fantastique, c'est la nature qui a créé ce lieu.
C'est hors de tout, hors de toute préoccupation du quotidien, c'est magnifique.
Marseille doit tout à ce littoral, à commencer par son histoire. C'est de la mer que sont venus les Grecs, pionniers de la cité phocéenne. Ce couple est français mais originaire de Grèce. Avec leurs deux enfants, ils visitent le quartier du Panier au coeur de la ville, l'âme de Marseille, dans ces ruelles étroites typiquement méditerranéennes.
On retrouve vos origines grecques.
Beaucoup.
Mais aujourd'hui, ce quartier populaire est connu pour une histoire beaucoup plus contemporaine. "Plus belle la vie", le feuilleton à succès. Son quartier du Mistral est inspiré des terrasses et de l'ambiance du Panier. Chaque année, 100.000 fans viennent en pèlerinage ici. A la télé, Nicolas, lui, préfère le football. Il voudrait voir le Stade Vélodrome. Les soirs de victoires y sont à coup sûr des moments inoubliables, là où le footbaIl est religion. D'ailleurs, avant les matches, certains supporters implorent la Bonne-Mère, Notre-Dame de la Garde. La basilique protectrice offre le plus beau panorama de Marseille.
Ça me plaît beaucoup.
Plus que les paysages, c'est l'atmosphère de la ville qui surprend la famille.
C'est comme si on était dans un autre pays. On prend le temps de vivre.
Le climat et l'ambiance générale s'y prêtent, c'est très apaisant.
Apaisant aussi: le Vieux-Port, trait d'union entre l'histoire et le futur de Marseille. Une passerelle relie le Fort Saint-Jean au Musée des civilisations ouvert l'an passé. Pour la famille, la visite visite s'arrête là, mais à deux pas d'ici la découverte se poursuit à la maison du pastis l'incontournable des apéritifs marseillais, et pour ces amis jurassiens un rappel de la règle d'or.
La dose standard, c'est un pour cinq.
Dans ces verres, la boisson anisée servie clandestinement jusque dans les années 30.
Je ne suis pas très pastis mais là, j'adore.
On ne peut pas passer à la, j'adore.
On ne peut pas passer à Marseille sans boire du pastis.
Et voici le secret de ce pastis de Marseille a consommer avec modération, 45 degrés d'alcool et 56 plantes aromatiques.
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