Découverte : à l'abbaye de Montmajour

Une traversée vers la vie active qu'ils commencent en douceur.

Une promenade au coeur d'un trésor architecturale, l'abbaye de Montmajour, à Arles, fondée en 948. Pour attirer les visiteurs, des expositions d'art contemporain sont présentées au sein de l'édifice.

L'Abbaye de Montmajour était un piton au milieu des marécages lorsqu'elle a été fondée au Xe siècle. Les Arlésiens y allaient en barque nourrir les ermites. La révolution a chassé les moines bénédictins de l'abbaye Pille, le lieu a servi de carrière pendant 50 ans. Depuis 1840, l'Etat le restaure.

Le grand enjeu cette année a été de restaurer le cloître.

Les monuments nationaux ont consacré 815 000 euros à lui redonner tout son lustre, le centre de gravite de l'abbaye. cela ne suffit pas. Christian Lacroix, l'enfant du pays, a conçu une exposition. Il fait défiler ici des cardinaux morts-vivants. Costumes de l'opéra Aïda.

Ce sont de vrais costumes que nous avons redécoupés, réassemblés, reteints.

En mai, deux fois plus de visiteurs.

C'est l'exposition qui me fait découvrir les lieux.

Le grand escalier est magnifique.

Le bâtiment XVIII jamais ouvert au public recèle un potentiel considérable de résidences d'artistes et d'expositions.

On est ici dans le réfectoire des moines. Ils n'étaient qu'une vingtaine, il est monumental. Les moines passaient de la cuisine au réfectoire et allaient méditer sur la terrasse.

C'est un décor qui accompagne les Arlésiens à tous les âges. Adolescent, on est heureux d'avoir un tel décor pour abriter les amours romanesques.

Dans le donjon, Christian Lacroix a hissé une oeuvre de Jean-Michel Othoniel. La noblesse du verre dialogue parfaitement avec la blondeur de la pierre.

J'aurais bien aime que ce soit un petit peu tributaire d'une légère brise et que ça fasse un peu des choses comme ça.

L'art contemporain, à cause de sa tension avec les lieux du passé, devient la recette pour augmenter la fréquentation des monuments historiques.