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Le prix de la BD Fnac décerné à "L'Eté Diabolik" d'A. Clérisse et T. Smolderen
Le prix de la BD Fnac a été attribué mardi à "L'Eté Diabolik" (Dargaud) d'Alexandre Clérisse (dessin) et Thierry Smolderen (scénario), un album au rythme endiablé, au parfum des années 1960, sur le modèle des "fumetti", les BD populaires italiennes pleines de suspense et d'érotisme.
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Six albums étaient en lice pour ce prix décerné quelques jours avant l'ouverture du festival international de la BD d'Angoulême qui se tient du 26 au 29 janvier.
Eté 1967. Antoine, 15 ans, est le témoin d'une série d'événements incroyables et inquiétants. En l'espace de deux jours, il vit sa première expérience sexuelle et découvre la drogue. Il va surtout se trouver confronté à un agent secret sorti de nulle part (nous sommes en pleine guerre froide), puis à un accident dramatique, à une fille troublante et à la disparition de son propre père.
L'histoire, plutôt sombre, est racontée par Antoine, adulte, vingt ans après ce troublant été 1967. Les faux-semblants mènent la danse pour mieux désorienter le lecteur avant que finisse par éclater une vérité inattendue.
L'album, très Pop Art avec ses élégants aplats de couleurs flamboyantes et acidulées, avait déjà reçu le prix des lecteurs Ouest-France au Festival Quai des bulles de Saint-Malo. Alexandre Clérisse sait jouer avec le découpage n'hésitant pas à faire exploser les cases. Certaines planches évoquent (à dessein) les œuvres d'Andy Warhol et surtout de David Hockney. On pense également à Barbarella, l'héroïne de BD créée en 1962 par Jean-Claude Forest.
Mais les deux auteurs assument surtout la parenté de leur album avec "Diabolik", le héros d'une série de "fumetti" créée également en 1962, un personnage capable, comme Fantômas, de se substituer à n'importe quelle personne grâce aux masques parfaits qu'il réalise lui-même ainsi qu'à d'incroyables gadgets. Le personnage avait été adapté au cinéma en 1968 par Mario Bava sous le titre "Danger Diabolik", avec John Philip Law et Michel Piccoli.
Créé en 2012 sur le modèle du prix du roman Fnac, le prix de la BD a récompensé l'an dernier l'album "Le grand méchant renard" (Delcourt) de Benjamin Renner.
Eté 1967. Antoine, 15 ans, est le témoin d'une série d'événements incroyables et inquiétants. En l'espace de deux jours, il vit sa première expérience sexuelle et découvre la drogue. Il va surtout se trouver confronté à un agent secret sorti de nulle part (nous sommes en pleine guerre froide), puis à un accident dramatique, à une fille troublante et à la disparition de son propre père.
L'histoire, plutôt sombre, est racontée par Antoine, adulte, vingt ans après ce troublant été 1967. Les faux-semblants mènent la danse pour mieux désorienter le lecteur avant que finisse par éclater une vérité inattendue.
L'album, très Pop Art avec ses élégants aplats de couleurs flamboyantes et acidulées, avait déjà reçu le prix des lecteurs Ouest-France au Festival Quai des bulles de Saint-Malo. Alexandre Clérisse sait jouer avec le découpage n'hésitant pas à faire exploser les cases. Certaines planches évoquent (à dessein) les œuvres d'Andy Warhol et surtout de David Hockney. On pense également à Barbarella, l'héroïne de BD créée en 1962 par Jean-Claude Forest.
Mais les deux auteurs assument surtout la parenté de leur album avec "Diabolik", le héros d'une série de "fumetti" créée également en 1962, un personnage capable, comme Fantômas, de se substituer à n'importe quelle personne grâce aux masques parfaits qu'il réalise lui-même ainsi qu'à d'incroyables gadgets. Le personnage avait été adapté au cinéma en 1968 par Mario Bava sous le titre "Danger Diabolik", avec John Philip Law et Michel Piccoli.
Créé en 2012 sur le modèle du prix du roman Fnac, le prix de la BD a récompensé l'an dernier l'album "Le grand méchant renard" (Delcourt) de Benjamin Renner.
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