Crash d'avion en Ukraine : suite de l'enquête
Voilà pour les titres. Bonjour à tous. Des enquêteurs du monde entier sont en train de prendre la direction de ce petit village de l'est de l'Ukraine afin de tenter de recueillir le maximum d'éléments qui permettraient de faire la lumière sur le crash de la Malaysia Airlines. Seront-ils libres d'effectuer leurs investigations? Le doute est permis. Le département d'Etat américain, vous le savez, a déjà clairement affirmé qu'il s'agissait bel et bien d'un tir de missile.
Il y a bien là quelques pompiers ukrainiens, mais la zone du crash est sous le total contrôle d'hommes armés, des séparatistes pro-Russes qui filtrent l'accès. Hier, des observateurs de l'OSCE, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, sont arrivés sur place.
Ce sont vous et vos collègues qui surveillez les lieux du crash.
Oui. Le périmètre est bien sous notre surveillance. Mais je vous préviens tout de suite, vous n'avez pas le droit de quitter la zone sans notre autorisation.
Les observateurs internationaux viennent ici s'assurer que le lieu du crash est préservé. Mais les miliciens ne leur laissent accéder qu'à une partie du site.
Nous avons une grande inquiétude à propos des boîtes noires car c'est un indice essentiel. Le périmètre doit être sûr pour éviter la falsification de preuves et les pillages.
Les secours ukrainiens disent avoir déjà retrouvé 186 corps. Quand un cadavre est découvert, un bâton est planté. Le périmètre du crash s'étend Aéroport de Kiev ce matin. Les experts internationaux attendent de savoir s'ils vont pouvoir accéder ou non à ce terrain. Comme ces militaires malaisiens spécialisés dans l'identification des victimes.
Nous avons des médecins Iégistes et également des experts spécialisés dans l'analyse de la peau et des dents.
A Kuala Lumpur, les autorités malaisiennes somment ce matin les séparatistes pro-Russes de laisser ces hommes travailler librement pour que l'enquête soit menée à bien.
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