Crash d'avion Air Algérie : retour des enquêteurs français

Deux semaines après le crash du vol AH-5017 dans le Nord Mali, le BEA, Bureau d'enquête et analyse, va communiquer ses premiers éléments sur les circonstances de l'accident, en début d'après-midi. Les gendarmes français, qui ont fait sur place plus de mille prélèvements, sont de retour.

Ils ont passé la zone du crash au peigne fin. Arrivés sur place le 26 juillet, les enquêteurs de la gendarmerie nationale ont fini leur travail. Leur mission: faire des prélèvements pour tenter d'identifier les victimes et d'éclaircir les conditions de l'accident. Ils reviennent avec une certitude: l'avion était entier au moment de l'impact au sol.

L'avion était intact quand il est tombé.

Intact, je ne sais pas, mais compact, à cause de la position des ailes Ce genre d'avion comporte plusieurs tonnes de fuel. Lors du vol ce fuel s'est nébulisé et a fait deux boules de feu, dont on voit bien les traces.

L'avion n'aurait pas explosé en vol. Les coordonnées radars relevées par les autorités du Burkina Faso permettent d'en savoir plus sur la célérité de la chute. Le dernier contact avec l'avion a eu lieu à 1H47 du matin. Le pilote cherchait alors a éviter un phénomène orageux violent. Le crash aurait eu lieu à 1H50. L'appareil aurait chuté de 10.000 m en 3 minutes environ. Une vitesse vertigineuse. Pourquoi a-t-il décroché si brutalement ? Seule l'analyse des deux boîtes noires permettra d'en savoir plus. Mais la boîte contenant l'enregistrement des voix très endommagée, pourrait être inexploitable.