Crash Air Algérie : les boîtes noires aux mains des enquêteurs français

Enfin, découverte des trésors cachés de Rocamadour. Le site vertigineux, accroché à la falaise, est un haut lieu de la chrétienté. Laurent Fabius l'a révélé tout à l'heure lors de son point presse : les pilotes du vol AH5017 ont demandé à faire demi-tour, avant de perdre le contact et de s'écraser. Que faut-il en conclure ? Les experts restent prudents. Tous les regards sont tournés vers les fameuses boîtes noires.

Dans ces paquets scellés, les deux boîtes noires du vol AH5017, désormais entre les mains des enquêteurs français. Les deux enregistreurs de vol sont arrivés à l'aube, à Paris. Quelques heures plus tard, le Quai d'Orsay organise une conférence de presse. Laurent Fabius fait état de ses certitudes.

Nous savons de façon certaine que la météo était mauvaise cette nuit-là, que l'équipage de l'avion avait demandé à se dérouter, puis à rebrousser chemin, avant que le contact soit perdu.

Pourquoi les pilotes ont-ils voulu faire demi-tour ? Pourquoi ont-ils finalement poursuivi leur route ? Les enquêteurs tentent de faire parler les débris. Sur le site du crash, une vingtaine d'experts français s'activent depuis deux jours, aux côtés de leurs homologues maliens, algériens et espagnols.

On agit comme pour une scène de crime, avec les mêmes protocoles. On partage la zone en portions qu'on va exploiter.

En France, fait rare, les drapeaux sont en berne depuis ce matin, et jusqu'à mercredi, en hommage aux 54 victimes françaises du vol Ougadougou-Alger.

Bonsoir Arnaud Comte, vous êtes devant les bureaux du BEA, où l'examen des boîtes noires a commencé.