Coupes budgétaires dans l'armée : les conséquences

Quelles seraient concrètement les conséquences de ces nouvelles coupes La dissuasion nucléaire ou nos forces d'intervention dans le monde seraient-elles concernées.

1600 soldats français au Mali, plus de 2 000 en Centrafrique, un millier au Tchad. Avec des coupes budgétaires, la France pourra-t-elle être sur tous les fronts ? Si elle dispose d'un gros budget défense, 31 milliards d'euros, l'armée a des véhicules de transport de troupe très essouflés. En Centrafrique, ils ont plus de 30 ans d'âge moyen. Et les pannes fréquentes coûtent cher. Les hélicoptères Puma et Gazelle dépassent souvent 40 ans. Pour un appareil en vol, un autre est en maintenance. Ils sont pourtant essentiels lors d'opérations à l'étrangers.

Avec cette dégradation, la France ne pouvait plus intervenir comme elle le fait au Mali ou en Centrafrique.

La France pourra-t-elle épargner la dissuasion nucléraire ? Pas question pour l'instant de toucher aux sous-marins lance-missile ou aux avions capable d'emporter un tête nucléaire. La marge de manoeuvre serait de supprimer la capacité nucléaire des Rafales sur le porte-avion Charles-de-Gaulle. Faudra-t-il réduire les effectifs ? L'armée va perdre plus de 33.000 postes d'ici 2019.

Ceux qui disent que le budget de la défense, on peut taper dedans, ce sont ceux qui pleureront demain quand on ne pourra plus être présent au Nord-Mali ou contre les terroristes en France.