Corpulence : différences entre pays ?

Christophe de Vallambras nous a rejoints sur ce plateau. Vous avez étudie de près cette enquête internationale. Que dit-elle exactement.

Christophe de Vallambras : Il faut comprendre ce que l'étude compare. La référence ce n'est pas le poids brut, mais l'indice de masse corporelle : un calcul qui fait le rapport entre le poids et la taille. Une personne petite et légère aura en fait le même indice qu'une personne plus grande et donc plus lourde, elles ont la même silhouette, la même corpulence. Et voici les résultats, vous voyez que nous sommes parmi les populations les plus minces, derrière les Coréens du Sud, mais devant l'Irlande, l'Uruguay, largement devant la Nouvelle-Zélande où la corpulence moyenne est la plus élevée.

Sophie Le Saint : A quoi sont dûes Ces différences de corpulences sont en fait une question de choix culturels. Et ils sont bien différents selon les pays. En France, 52 % de la population préfère les femmes plutôt minces, mais nous sommes une majorité à penser que l'homme idéal doit être un peu corpulent. En Corée du Sud, tout le monde doit être mince, voire très mince. Plus étonnant, en Uruguay, l'homme idéal est mince, svelte, mais la femme doit avoir des formes plus rondes, qui renvoient à l'image de la maternité. En Irlande, tout le monde est logé à la même enseigne esthétique : chez l'homme comme chez la femme, une certaine corpulence est bien vue. Vous voyez que globalement, chacun a sa vision des choses, et l'essentiel finalement, est déjà de manger à sa faim, et d'être en bonne santé.