Contrainte pénale : une alternative à la prison ?
L'idée majeure, c'est de limiter le recours à la prison avec notamment la contrainte pénale. Le texte est controversé.
La prison est-elle l'unique solution pour exécuter sa condamnation ? "Non", répond Christiane Taubira. C'est le coeur de sa loi qui arrive en débat à l'Assemblée nationale. La contrainte pénale, une nouvelle peine hors de la prison, travail d'intérêt g n r l o t g de citoyenneté. Seuls les délits inférieurs ou égals à 5 ans étaient concernés, les députés de gauche veulent l'étendre à tous les délits, comme les agressions sexuelles entre conjoints. Pour certaines associations, ce n'est pas acceptable.
Il faut réduire la contrainte pénale sur des personnes qui ont commis des actes de faible gravité.
Christiane Taubira devra ramener le texte à sa version initiale. L'UMP demande le retrait de la loi.
Si on veut continuer que les Français se réfugient dans les extrêmes alors continuons à proposer des projets de loi qui vident les prisons.
Pour Christiane Taubira, il s'agit de trouver un dispositif dans la lutte contre la récidive.
Ce projet ne supprime pas ou ne remplace pas la prison. Il s'agit d'enrichir l'arsenal répressif à la disposition des juges.
Le texte prévoit aussi la suppression des peines plancher, mesure emblématique instaurée par Nicolas Sarkozy.
En France, des détenus bénéficient de ces alternatives a la prison, ce qui limite le taux de rédicive. Pour le moment, cela ne concerne que 400 condamnés.
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