Consommation : favoriser les circuits courts
La 2e ville de France attend son maire.
De plus en plus de consommateurs choisissent les circuits courts. lls boudent les hypermarchés et encouragent les filières locales. C'est le cas avec La ruche qui dit oui. Grâce à un site Internet, les producteurs ont une vitrine gratuite. Les consommateurs font leurs commandes en toute liberté. Au final, tout le monde est content, même si les prix sont un peu plus élevés.
C'est un marché un peu particulier. Ici on ne demande pas des produits mais on annonce un numéro.
160 et 161.
Et pas question d'euros, tout se passe sur ce site Internet spécialisé dans la vente directe. D'un côté un particulier décide d'ouvrir une ruche. Il contacte des producteurs dans un rayon de 250 km et recrute des amis ou voisins qui veulent consommer des produits locaux. Pour ces derniers, l'inscription est gratuite. Il suffit de trouver une ruche près de chez soi, de commander et de payer en ligne.
C'est une vente directe, le producteur fixe son prix. Quand les clients vont acheter ce sera directement payé au producteur. Quand il fixe son prix, il y a 20 % ajoutés. Répartis entre notre entreprise et le responsable de la ruche.
Parmi les producteurs du réseau, Philippe Ridet. Il est 7H et cet éleveur est déjà sur le pont. Comme tous les matins, il bichonne ses 90 bêtes.
De l'orge aplati pour leur donner de l'énergie, pour leur croissance.
Ça contribue à une bonne production.
Oui, une bonne croissance des bêtes.
De bonnes laitières qui produisent 700 litres de lait par jour. Un lait transformé dans sa fromagerie, en yaourt, crème.
C'est vraiment du fait-maison là.
Ça peut pas être mieux. On a récupéré le lait, la matière première et on le transforme. Prêt à être vendu.
Vendu dans cette ruche près de Paris que gère Céline Decrette. En un an, cette jeune femme a déjà lancé deux ruches comme celle-ci. Elle gagne près de 1.500 euros par mois, un bon complément de revenu.
Le fait de pouvoir parler au consommateur et au producteur, que le système soit le mieux pour tout le monde, c'est enrichissant.
Qu'est-ce qui vous plaît ici.
Tout, surtout le fait d'avoir de vrais produits. Pas ceux passés par l'industrie.
Il n'y a pas tous les emballages qu'on trouve en grande surface.
Un système que les producteurs apprécient aussi.
On part avec un certain volume, on sait ce qu'on a vendu. Il n'y a pas de perte. C'est assez souple comme système. Et puis on a le contact avec le consommateur.
Côté porte-monnaie, on ne fait pas forcément des économies. Sur ce marché, 2,90 euros le kilo de carottes, 1,80 euro les 6 oeufs. Depuis son lancement en 2011, 400 ruches ont ouvert leurs portes et plus de 2.500 producteurs ont rejoint le réseau.
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