Conférence de presse de François Hollande : sa politique en faveur des entreprises

Dans sa grande conférence de presse, François Hollande annonce l'accélération de sa politique en faveur des entreprises. 30 milliards d'euros dallègements de charges d'ici à 2017, financés par des économies qui restent à déterminer. Le détail, les réactions et l'analyse de François Lenglet.

Sur sa vie privée, il indique qu'il clarifiera sa relation conjugale et évoque des moments douloureux pour son couple.

La population française continue de croître mais plus lentement qu'avant. La fécondité marque le pas selon les derniers chiffres de l'Insee. On fera le point sur les mariages.

En Tunisie, 3 ans après la fuite de Ben Ali, la Constitution qui garantit l'égalité homme-femme est en passe d'être adoptée.

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Considéréee comme décisive pour la relance du quinquennat, François Hollande a tenu sa 3e grande conférence de presse pendant 2H30. Beaucoup attendaient des précisions sur ses intentions économiques. Il annonce que d'ici à 2017 les entreprises et les travailleurs indépendants seront déchargés des cotisations familiales: une trentaine de milliards d'euros.

L'arrivée est solennelle. Devant le gouvernement au complet et 600 journalistes, François Hollande paraît un peu crispé avant sa conférence de presse. Surtout devant les chefs d'entreprises, à qui il précise d'bord son "pacte de responsabilité".

Je fixe un nouvel objectif, d'ici 2017, pour les entreprises et pour les travailleurs indépendants, ce soit la fin des cotisations familiales. Ça représente 30 milliards d'euros de charges.

Fini, les cotisations famille à la charge des patrons.

Il nous faut produire mieux, c'est donc sur l'offre qu'il faut agir. Il s'engage a les compenser pour maintenir les prestations sociales. Mais il exige des contreparties.

Une diminution du nombre de taxes qui coûtent parfois plus cher à recouvrer que ce qu'elle peuvent rapporter. Deux exigences : l'investissement et l'emploi.

Autre point : aller plus loin dans la simplification administrative et réformer les impôts des entreprises. Pour financer son pacte, tout en réduisant les effectifs publics, il veut continuer à baisser les dépenses de l'Etat. 50 milliards sur 3 ans.