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Cinéma : "Snowpiercer" de Bong Joon-Ho

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vidéo : 20min
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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Marie Drucker : Merci Florent.

Cinéma avec la sortie mercredi de "Snowpiercer", adapté d'une BD française. Après un cataclysme, les survivants de l'humanité sont condamnés à rester à bord d'un train lance à pleine vitesse. Science-fiction et allégorie sociale.

Lors d'une nouvelle ère glacière, un train roule à l'infini autour de la Terre. A son bord, les derniers survivants.

Le train est le monde, nous sommes l'humanité.

En queue de train, les pauvres. En tête, les riches.

J'ai ma place a l'avant. Vous avez la vôtre a l'arrière. Restez à votre place.

Le héros mène la rébellion face à une sorte de gourou tyrannique. L'objectif : rejoindre la tête du train pour prendre le pouvoir.

C'est une allégorie de la société, la différence des classes sociales qui peut mener à la révolte.

C'est de la survie, on finit tous par descendre du train.

Un train qu'on ne peut quitter, sous peine d'être transformé en statue de glace.

C'est une sorte d'arche de Noé sauf que ce sont des êtres humains.

A l'origine, une bande dessinée française culte des années 80. Son auteur était sur le tournage.

Ils avaient embauché tous les pauvres de Prague. Je suis entre dans ma bande dessinée, dans la misère la plus totale. C'est une impression physique, je me suis dit "on est dans l'enfer".

Dans cet enfer, des acteurs prestigieux. Métamorphosés par le cinéaste coréen Bong Joon-ho. Enlaidie, Tilda Swinton a joué le jeu avec beaucoup de dérision.

Si vous regardez ces monstres, ils sont souvent clownesques. S'ils sont tolérés, c'est qu'il y a quelque chose en nous qui cherche à nous convaincre qu'ils sont drôles.

Embarqué dans cette arche de métal, le spectateur n'a qu'une issue, vivre aux côtes des héros du film cette expérience hors du commun.

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