Cinéma : "La marche" avec Jamel Debbouze et Olivier Gourmet
nbous fabriquant des normes à n'en plus finir. Le gouvernement a promis de s'attaquer à ces normes.
Cinéma, avec un film événement qui sort mercredi : "La marche". Un film plein d'énergie et pas manichéen qui évoque la fameuse marche des Beurs il y a trente ans en 1983. Film porté, entre autres, par Jamel Debbouze et Olivier Gourmet. Bonsoir à vous deux. On va en découvrir quelques images mais j'ai fait mes calculs. Jamel Debbouze vous aviez 8 ou 9 ans au moment de la marche. Est-ce que vous en avez un souvenir.
Jamel Debbouze : Absoluement pas, j'ai appris plus tard l'exploit.
Nous allons traverser 55 villes.
De Marseille à Paris, la Marche, c'est l'aventure d'une poignée d'idéalistes. Leur défi : parcourir la France a pied pour lutter contre le racisme. Et c'est une histoire vraie : il y a 30 ans, la Marche contre le racisme et pour l'égalité serpente auprès des tours. En première ligne, les enfants du quartier des Minguettes, fils d'immigrés. Derrière eux, une génération qui prend la parole. Qu'est-ce que vous attendez.
Un monde meilleur pour nous, si c'est possible.
C'est une marche contre le racisme et pour l'égalité.
Le film raconte les coulisses de ce qui sera nommé La Marche des Beurs par les journalistes. Les romances, les tensions, ses personnages réels ou inventés.
Je marche pour quelque chose qu'il y a dans mon coeur et dans ma tête.
A l'origine de ce mouvement, il y a le père Christian Delorme, curé des Minguettes, ulcéré par les violences policières et les crimes racistes nombreux à l'époque. Avec Martin Luther King comme modèle il accompagne les jeunes dans une marche pacifique contre les préjugés.
Ces jeunes tendent la main en disant "On appartient a la France". On est français comme vous, on a envie de vous aimer et d'être aimés.
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