Cinéma : "En solitaire", tournage au grand large

Du cinéma avec un film tourné au grand large. "En Solitaire" s'inspire des exploits des skippers du Vendée Globe. A la barre, cette fois, François Cluzet. Il évoque "l'aventure humaine la plus importante de sa carrière".

Ça va.

En haut du mât de 30 m, François Cluzet est à la manoeuvre. Qu'est-ce que t'en penses.

Y a un bon point de vue.

Durant plusieurs semaines, l'acteur s'est prépare à entrer dans la peau d'un skipper de haut niveau, sur un monocoque de compétition.

C'est la première fois que j'avais un rôle aussi physique, et dans des conditions réelles. C'est une aventure extraordinaire.

A l'écran, il est Yann Kermadec, remplaçant au pied levé un marin blessé au Vendée Globe. Il veut prouver qu'il est le meilleur, mais un incident va tout remettre en cause.

Putain de merde ! Comment t'es monté.

Si son passager clandestin est découvert, il sera disqualifie.

C'est quoi cette route-là ? T'as une merde.

Ben non, tout va bien.

Si jamais on te voit, je suis mort.

Une histoire pleine de rebondissements et de suspens, et un défi pour toute l'équipe : filmé en mer dans les conditions de la course. Quelquefois un technicien tenait la caméra, tenu par un chef machino, lui-même tenu par un accessoiriste, dans vagues de six ou sept mètres, je me disais : on finira pas le plan, ils passeront a la flotte avant.

Le résultat, spectaculaire, a bluffe les vrais skippers, qui ont découvert le film en avant-première à Lorient.

Les images sont vraiment belles, on se rend compte que la mer, c'est dur! C'est pas évident, c'est un milieu hostile.

Y a une belle histoire, des sentiments, j'avais les yeux mouillés à la fin.

"En solitaire" raconte avant tout une histoire poignante.

Tu vas pas tout foutre en l'air? Qu'est-ce qui t'arrive.

Un film qui a tout pour séduire un large public.

Merci de votre fidélité.