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Cinéma : "Au bonheur des ogres", la saga des Malaussène

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Article rédigé par franceinfo
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Les fans de Daniel Pennac ont dévoré la saga des Malaussène. Ils vont sans doute se ruer au cinéma pour découvrir l'adaptation du premier tome, "Au bonheur des ogres". Jusqu'alors, l'écrivain s'y était opposé, tant l'histoire est extravagante. Mais il a trouvé le bon réalisateur, dit-il. Et l'on retrouve ce climat si particulier du roman.

Drôle de famille que cette famille Malaussène. Un grand frère qui élève 4 demi-frères et soeurs et qui travaille comme bouc émissaire.

Je suis là pour me faire engueuler.

Ces armoires sont remplies de réclamations, c'est le résultat de votre incompétence.

Les clients qui posaient problème ont renonce à porter plainte.

On va vous ficeler, vous empaqueter pour les fêtes et vous descendre avec les ordures.

Jusqu'au jour où Benjamin se retrouve mêlé à des meurtres dans le magasin. Mélange d'intrigue policière et de chronique familiale, cette histoire est née il y a près de 30 ans dans la tête de l'écrivain Daniel Pennac. A l'arrivée, un best-seller de 7 millions d'exemplaires. Benjamin est devenu un héros pour plusieurs générations.

Malaussène, je l'ai rencontré quand j'avais 11 ans. Un personnage en marge, rêveur, c'est ce qui m'a toujours attiré dans ces livres.

Daniel a refusé des dizaines d'adaptations mais il a dit oui à Nicolas Bary après une première rencontre.

Il m'a raconté l'histoire Il parle naturellement en images, ça m'a convaincu.

Je suis journaliste.

Vous préférez pas qu'on fasse connaissance ? Je suis très doué pour réchauffer les pieds.

Un film bourré d'énergie, à la fois personnel et fidèle à l'univers de l'auteur.

Des choses se racontent différemment au cinéma mais je souhaitais rester fidèle a cette confiance.

Ce qui m'a plu chez Nicolas, c'est le désir. Il voulait ce film.

30 ans après, la famille Malaussène prend enfin vie au cinéma de la plus belle des manières.

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