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Cigarette électronique : les directives européennes

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Article rédigé par franceinfo
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A Strasbourg, une manifestation plutôt étonnante, ce matin, pour défendre la cigarette électronique. Dans le cortège, des vapoteurs, soutenus par l'Office Français de Lutte contre le Tabagisme, mais aussi des médecins. Ils ne souhaitent pas que ce substitut soit classé comme médicament et vendu exclusivement en pharmacie.

Pour certains, avoir des produits en pharmacie sera rassurant. Mais ceux qui s'approvisionnent dans d'autres circuits il ne faut pas que cela soit coupé.

Si les députés européens la classent comme médicament, elle serait vendue comme les patchs et les gommes à la nicotine : en pharmacie. Mauvaise idée, dit-on dans ces nouvelles boutiques.

Je ne vois pas l'intérêt car c'est moins nocif que la cigarette. Donc y a pas de raison de vendre ça de façon médicale.

On prend beaucoup de temps pour expliquer la cigarette électronique aux clients, les conseiller sur le modèle, en fonction du fumeur, mais aussi sur le liquide à choisir et surtout le taux de nicotine.

Une cigarette électronique c'est du popylène-glycol, un produit qui peut être irritant, des arômes, et de la nicotine à des doses importantes. Rien qui en fait un produit ordinaire, pour ce pneumologue.

Je serais favorable a la vente en pharmacie en attendant d'avoir la certitude d'une réglementation permettant de savoir ce qu'il y a.

Il y a aussi l'enjeu économique, énorme. Déjà 7 millions d'Européens "vapotent" aujourd'hui, dont un million et demi de Français.

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