Chevaline : un an après la tuerie

Retour sur la tuerie de Chevaline il y a un an toutjuste. Les enquêteurs ont exploré toutes les pistes, mais toute la lumière n'a pu encore être faite sur ce quadruple meurtre. Les polices britannique et française ont fait un point sur l'enquête.

Un quadruple assassinat dans une forêt près du lac d'Annecy, une famille britannique d'origine irakienne, en vacances, découverte dans leur véhicule. 4 victimes exécutées de 17 balles par un tireur expérimenté, à l'aide d'une arme ancienne. Saad al-Hilli, sa femme, sa belle-mère et un cycliste français, et au mauvais moment. Un an après la tuerie, le procureur a fait le point sur l'enquête. Avec a ses côtés les enquêteurs français et anglais. A ce jour, c'est la piste familiale qui est privilégiée. Un homme fait figure de suspect : Zaid al-Hilli, le frère de Saad. Il est place sous contrôle judiciaire en Angleterre. Les deux frères étaient en conflit à propos de l'héritage de leur père, estimé entre 3 et 5 millions d'euros.

On s'intéresse à lui car il y a un conflit violent entre les deux. Saad avait peur de son frère, il y a eu des menaces entre les deux frères sur cet héritage. C'est un suspect au sens juridique du terme, ce n'est pas le coupable forcément.

L'autre volet de piste familiale concerne l'Irak. Le père de Saad al-Hilli a dû quitter ce pays dans les années 80, laissant derrière lui 2 entreprises et une maison huppée. Après sa mort, ses deux fils ont fait savoir qu'ils entendaient récupérer ces biens.

Si ceux qui, actuellement en Irak, se trouvent à la tête du patrimoine n'avaient pas intérêt a ce que les autres membres de la famille disparaissent.