Centrafrique : sécurisation difficile à Bangui

Le calme est revenu à Bangui, en Centrafrique. La mission des Français pour désarmer les milices s'annonce difficile. Les patrouilles au sol sont guidées par des unités aériennes. La capitale est régulièrement survolée par des hélicoptères qui tentent de repérer les points chauds.

Une à plusieurs fois par jour, ils décollent de la base militaire française près de l'aéroport de Bangui. En bout de piste, des milliers de réfugiés qui se sont mis sous la protection de l'armée. lls ont fui les combats et pillages. Ces soldats coordonnent les patrouilles au sol. Ils font du renseignement, mais ce n'est pas simple. Bangui est une ville de 700.000 habitants, très étendue. De grandes avenues, vidées par la guerre, et des ruelles qui peuvent devenir des souricieres.

*Perpendiculaire, plein ouest, en direction de l'aéroport.

L'hélicoptere guide ces hommes dans leur progression. L'équipage a repéré une autre patrouille qui file vers un nouvel objectif. Les quartiers résidentiels sont au bord du fleuve : l'Oubangui. Un deuxième hélicoptère est venu en renfort. Dans moins d'une heure, la ville sera sous couvre-feu, et les patrouilles se poursuivront, coordonnées d'en haut.