Centrafrique : opération au long cours pour les troupes françaises ?
Bonsoir Gérard Grizbec, on vous retrouve en direct à Bangui. Quels sont, pour les troupes françaises, les enseignements de cette première journée de désarmement.
Gérard Grizbec : La France ce soir est engagée dans une opération de longue haleine. La première journée est plutôt positive. Elle a réussie à saisir beaucoup d'armes. Les miliciens vont comprendre que l'heure n'est plus au combat mais à la discrétion, à cacher leurs armes. On est dans un cercle vicieux où dès les Français repartiront la crise risque de se reproduire. L'histoire de la Centrafrique, ces 40 dernières années est très simple. Quand il y a 300 ou 400 soldats français dans le pays, c'est le chaos car ce nombre ne suffit pas à rétablir l'ordre. Lorsqu'ils sont 1 500, ils réussissent à rétablir l'ordre. Il n'y a pas de solution militaire viable. Sauf à retrouver la même situation. Il n'y a qu'uen solution politique.
Un rassemblement sans précédent de chefs d'Etat, demain, pour l'hommage à Nelson Mandela.
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