Centrafrique : l'armée française en patrouille
On appelle ces enfants les "nés libres".
Ce sont donc plus de 1500 hommes qui participent à cette opération en République centrafricaine. La zone la plus sensible demeure pour le moment la capitale Bangui, où des affrontements avaient fait plusieurs centaines de victimes ces derniers jours.
24 heures sur 24, l'armée française patrouille. Sur les bas-côtés, les habitants de la capitale les regardent passer. En tête de la patrouille, le sergent Blanquier, 8e RPIMA des parachutistes de l'infanterie marine. L'atmosphère est tendue, il ya des accrochages dans plusieurs quartiers. La Fomac, c'est la force interafricaine de maintien de la paix.
Il un processus à respecter avec des tires de sommation; On engage le contact sur commandement. La Séléka, les ex-rebelles au pouvoir.
La situation est instable.
Arrivée de la patrouille, les combats sont terminés depuis une heure. Il y a eu des morts et des blessés. Nouvel objectif, inspecter de loin, ce pick-up, suspect aux yeux des militaires français. Le convoi continue sa route, nous retrouvons ces hommes de la Séléka accusés par une partie de la population des exactions. Mission de l'armée, les désarmer.
Ils ne sont pas venus nous désarmer, nous faire mal.
Ils le savent, mais par prudence préfèrent nier l'évidence.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.