Cameroun : messe pour le prêtre française enlevé
Lors d'une intervention, il a fait l'éloge de la nouvelle société chère à l'ancien Premier ministre. Un projet "visionnaire contre les archaTsmes politiques et économiques" Une enquête a été ouverte à Paris ce vendredi, 24 heures après le rapt d'un prêtre français dans le nord du Cameroun. Un enlèvement qui porte la marque de la secte Boko Haram, qui avait déjà kidnappé la famille Moulin-Fournier en février dernier. Le pere Georges Vandenbeusch, 42 ans, se savait menacé, mais il avait fait le choix de rester par devoir. Il avait oeuvré pendant 9 ans dans la paroisse de Sceaux (92) où les fidèles se sont réunis.
Deux jours de captivité pour le père Georges Vandenbeusch, et une revendication cet après-midi. La secte islamique Boko Haram affirme être à l'origine de son enlèvement : une opération menée, semble-t-il, conjointement avec un autre groupe nigérian, Ansaru, qui avait revendiqué, en décembre dernier l'enlèvement du Français Francis Collomp, dans le nord du Nigeria. Hier soir à Sceaux, dans l'ancienne paroisse du pere Georges, les fidèles réunis dans la prière, ne cachaient pas leur inquiétude.
Je suis inquiète. J'espère qu'ils vont le libérer.
Il avait choisi d'exercer sa mission en Afrique. L'église catholique française envoie 5.000 missionnaires dans le monde. Des laïcs, mais aussi des prêtres. Sur le continent africain, ils sont 58 comme le père Georges. 3 au Mali, 15 en Algérie, et 4 au Cameroun. Certains exercent dans des zones, que le ministère des Affaires étrangères déconseille formellement. Comme le père Christian Aurenche, missionnaire au Cameroun, à quelques km de la paroisse du père Georges.
On fait très attention et on ne circule pas la nuit en général. On a limité beaucoup de nos sorties. On décide de garder la mission qui nous a été confiée, et les oeuvres qui ont besoin de nous pour travailler avec les gens.
Un choix que le père Vandenbeusch assumait lui aussi. Il évoquait dans ses lettres les risques liés à Boko Haram, mais il affirmait récemment qu'il n'était pas question pour lui d'abandonner son sacerdoce.
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