Bretagne : nouvelles actions des "bonnets rouges"
L. Delahousse : Les bonnets rouges ne désarment pas. Les Français semblent pourtant se lasser de leur action. 57% des personnes interrogées estiment qu'il est temps de stopper ce mouvement. Malgré cela, plusieurs opérations ont eu lieu en Bretagne, dans le Nord, à Marseille ou à Lyon. Deux cibles privilégiées: les portiques et les radars.
Un portique tenu comme une place forte. Ce tracteur défie les gendarmes. A Jugon-Ies-Lacs, les manifestants tentent de forcer le passage. Pour les repousser, des gaz lacrymogènes. Les jets de pierres vont cesser. Ils battent en retraite. Un peu plus tôt, entre Rennes et Saint-Brieuc, les manifestants sont là.
Ça.
Ça va plomber notre économie. On appelle toutes les régions à faire comme nous. A défendre leur pouvoir d'achat.
A quelques kilomètres, en silence, autour du portique, 150 gendarmes. Face à eux, 250 personnes. Aucune violence. Un manifestant est venu le dire.
On n'est pas là pour casser quoi que ce soit.
Un peu partout en France, les actions se sont multipliées. En Bretagne, mais aussi dans le Nord, dans la capitale, près de Marseille ou encore sur deux sites en Charente. A Martigues, sur l'autoroute, a 10km/h, opération escargot des routiers. A Paris, des militants du Printemps français anti-mariage pour tous se sont greffés au mouvement. Ils s'exhibent avec un bonnet rouge sur un portique du périphérique.
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