Bretagne : le danger des "soirées cartable"
13 comas éthyliques pour la seule nuit d'hier à Rennes, c'est Ie le bilan d'une nouvelle soirée cartables en Bretagne. La police tente d'encadrer ces rassemblements et de confisquer l'alcool. Fin février, une adolescente de 16 ans est morte, retrouvée noyée après une de ces soirées.
La place des Lices en plein centre de Rennes a retrouvé son calme après une nuit agitée. Les riverains, en revanche, ne cachent pas leur inquiétude.
On s'est tous amusés mais je trouve qu'il n'y a plus de limites.
Je trouve ça regrettable, même.
Hier, 13 adolescents ont fini leur soirée à l'hôpital en coma éthylique. Car en Bretagne, ces fêtes sont devenues une triste tradition à chaque veille de vacances scolaires. On les appelle les soirées cartables, car l'alcool est souvent caché dans les sacs des collégiens et lycéens.
Il y a quoi là-dedans.
Vodka, grenadine, jus d'orange.
A Rennes, on dit que la fête sans alcool, c'est pas bon pour la santé. Ici, les jeunes, c'est alcool, alcool, alcool.
Mais depuis la mort de Marie, 16 ans, à Guingamp, ces soirées sont sous surveillance. Hier, 60 policiers et gendarmes assuraient la sécurité. Fouille des sacs obligatoire avant d'entrer en centre-ville car l'alcool y est interdit les jeudis et vendredis après 21h.
On balance toutes les saisies dans ce container.
Il y en a eu beaucoup depuis le début de soirée.
Je dirais un bon tiers du container.
Certains essayent, ça ne marche pas toujours.
Pourtant, les astuces ne manquent pas pour passer le cordon policier. Cette jeune fille a vidé ce sachet de compote pour le remplir avec un cocktail maison.
J'en ai une avec du rhum et du coca, une autre avec de la vodka et du jus d'orange.
Hier à Rennes, la police a saisi 900 bouteilles d'alcool.
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