Bretagne : conséquences économiques des intempéries

Et les habitants soumis à ce régime depuis Noël n'en peuvent plus.

Hier soir encore ce bar flottait dans un mètre d'eau. La rivière est redescendue dans son lit. Alors dans ce café enfin au sec, c'est l'heure d'évaluer les dégats.

Les tables et les chaises sont à remplacer. Le devant du bar se décolle. Ce n'est pas fini, il risque encore d'avoir des retombées de l'humidité.

L'objectif est de rouvrir le plus vite possible. Dans deux jours espère le patron pour limiter les pertes d'exploitation.

On ne pourra pas faire un service à 100%. J'espère que la machine a café marchera. Je suis pressé d'ouvrir, je ne vais rester à attendre. A partir du moment où c'est propre et qu'on a l'éclairage, je pense qu'il faut travailler.

L'auto-école aussi est paralysée. Il y a une semaine nous suivions la patronne qui commençait le nettoyage après les inondations de Noël. La nouvelle crue a fait de nouveaux dégâts. J'ai un autre relevé bancaire, ce n'est pas bien grave.

Malgré cette double épreuve, elle parvient à rester positive.

L'intérêt est que je travaille seule donc je n'ai pas d'employé à payer.

Ces inondations les habitants de Quimperlé les connaissent bien. Vivre à côté d'un cours d'eau, c'est accepter de le voir en crue. Cet homme a connu trois inondations en 20 ans.

ça fait beaucoup. Le temps de retour était autour de 25 ans maintenant il est de 10 ans. C'est un peu rapproché.

Cela joue sur votre décision de rester.

Non.

Une centaine de commerces et de logements ont été touchés. Ce soir tout le monde surveille encore la rivière car un week-end pluvieux s'annonce.