Braquages de bijouteries : nouvelles mesures de protection
Les bijouteries et les magasins d'achat et de revente d'or sont de plus en plus la cible d'attaques en plein jour et en centre-ville. Dernier exemple en date à Paris, dans le Marais, hier matin, à 9H30: une voiture bélier défonce la vitrine d'un petit magasin, ils se servent, incendient leur véhicule et disparaissent. Comment stopper cette escalade ? Certains espèrent avoir trouvé la solution.
Ils ont agi en quelques minutes au coeur du quartier du Marais a Paris. Avec cette voiture, les braqueurs ont brisé la vitrine d'un magasin d'achat d'or. Avant d'y entrer et d'y dérober un faible butin. Un braquage ultra-violent en plein jour et devant témoin.
Une voiture s'est mis à reculer dans la rue, elle a foncé dans la vitrine.
3 mecs en moto se sont abaissés et ont foutu le feu à cette voiture.
C'était bien préparé, ils avaient bloqué la rue au début.
Cette attaque à la voiture bélier en rappelle une autre. Là encore dans un quartier chic près de l'Opéra. C'était le 5 mai dernier, les malfaiteurs n'avaient pas réussi a pénétrer dans cette bijouterie. Depuis quelques mois dans la capitale, les braquages sont moins nombreux mais de plus en plus violents. Début mai, cette bijoutiere est ligotée et menacée avec une arme.
C'était des menaces, "si vous bougez je vous tue".
En mars, c'est le magasin de luxe Colette cible de deux hommes. Armés de fusils à pompe et de hâches. Ils retiennent 7 personnes en otage avant de prendre la fuite avec 600.000 euros de butin. Alors les commerçants innovent pour se protéger. Dans ce centre commercial dans les quartiers nord de Marseille, des portiques sont installés à chaque entrée. En cas de braquage, ils projettent sur les malfaiteurs un liquide invisible et inodore. Mais indélébile et chargé d'ADN comme sur cette démontration. Il suffit d'une lampe UV pour confondre le braqueur. Ce dispositif semble dissuasif, depuis son installation en janvier dernier, ce centre commercial n'a subi aucune attaque. Il était auparavant braqué 3 ou 4 fois par an.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.