Bordeaux : des bateaux démantelés
D'ici 5 ans, les navires à coque simple ne seront plus autorises à naviguer. Le port autonome de Bordeaux possède tous les atouts pour démanteler ces bateaux en fin de vie.
L‘estuaire de la Gironde, dernier voyage de ce navire-poubelle de 2.900 tonnes qui a été saisi et qui se dirige vers Bordeaux où il doit être démantelé. Tout commence par une manoeuvre délicate, l'entrée en cale sèche, avant la démolition méthodique du bateau, soit 4 semaines de travail.
On va vous passer les amarres de l'autre côte avec le canot.
On va commencer par le "château", qui est la tour a l'arrière. On va tronçonner des morceaux par l'avant, et faire des coupes sur la longueur. On va ensuite descendre d'étage en étage.
Après le désamiantage du navire, des pièces de 30 t sont découpées et transportées vers une zone de traitement. Face à la concurrence mondiale, peu respectueuse de l'environnement, et donc beaucoup moins chère, comme ici en Inde, Bordeaux affiche de solides arguments, comme une cale sèche de 240 m, l'une des plus grandes de France, et une unité de traitement des déchets toxiques.
On s'assure que les matériaux polluants sont récupérés et triés pour être éliminés dans les filières adéquates. L'intérêt d'une cale sèche par rapport à une déconstruction qui se fait sur une rive ou sur une plage, c'est de pouvoir confiner l'ensemble des matériaux dans un espace.
Le rachat de l'épave est d'environ 150.000 euros pour cette société en charge de cette démolition. Les métaux seront fondus dans des aciéries du Pays basque, et auront une seconde vie dans le bâtiment et les travaux publiques. il faudrait l'émergence d'une filière avec, chaque année.
On peut trouver des bateaux en fin de vie sur des saisies, ou des navires marchands en fin d'activité.
Bordeaux compte se positionner sur les marchés de la Marine nationale. Ce grand port du Sud-Ouest veut devenir une référence en Europe pour le démantèlement des gros navires.
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