Bijouteries : nouveaux systèmes de protection
Certains bijoutiers se sont équipés de nouveaux systèmes de protection. A l'instar de Michel Unik, dont le frère jumeau avait été abattu en 2011 par un malfaiteur.
Michel Unik, 44 ans, est bijoutier. 30 ans qu'il exerce le métier, il a déjà connu deux braquages. Le dernier date du 26 novembre 2011, un braquage éclair et sanglant. Au cours de l'attaque, son frère jumeau est abattu. Deux ans plus tard, la douleur est encore vive.
J'ai mal au ventre, une vie infernale. Il me manque quelque chose, Avec mon frère et ma femme, on a construit un château de cartes et tout est tombé.
Pour Michel Unik, pas question de capituler et d'abandonner son métier. Depuis la mort de son frère, il a sécurisé tout le magasin. Vitrines blindées, traceur GPS vidéosurveillance, fumigènes. Sa nouvelle arme antibraquage, ce produit vaporisé du plafond.
La police prend une lampe ADN et ça révèle tous les points qui restent sur la peau pendant 6 mois.
Ce traçage permet d'identifier l'auteur et le lieu du délit. Un dispositf à 3 500 E sur les 120 000 investis dans la sécurisation du magasin. Depuis le début de l'année, 10 attaques ont été recensées dans les Alpes-Maritimes. Parmi elles, celle de cette boutique niçoise en septembre. Le bijoutier a tué un des braqueurs qui venait de le dévaliser.
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