Bangladesh : les suites de l'effondrement de l'immeuble
500 morts au Bangladesh, c'est le dernier bilan, 10 jours après l'effondrement d'un immeuble d'ateliers de confection. 3.000 ouvriers y fabriquaient des vêtements a une cadence infernale.
Depuis 10 jours, cette camionnette transporte les corps retrouvés dans les décombres. Cette famille recherche toujours un proche.
Je cherche ma femme depuis 9 jours, j'ai couru d'hôpital en hôpital sans trouver aucune trace d'elle.
3.000 ouvriers travaillaient là dans des ateliers textile. A l'origine du drame, 4 groupes électrogènes installés sur le toit de l'immeuble en dépit des normes de sécurité. Ils auraient provoqué les fissures et l'effondrement du bâtiment. Un drame qui souligne les terribles conditions de travail des ouvriers. De petites mains payées 29 E/mois. Leurs employeurs sont de grandes marques occidentales à la recherche de prix toujours plus bas, comme l'anglais Primark. A la sortie de ce magasin londonien, les clients ne sont pas dupes.
On ne devrait pas acheter des vêtements confectionnés de la sorte.
Je n'ai pas les moyens d'acheter dans d'autres magasins.
Pour les spécialistes, les responsabilités sont partagées.
Les marques ne sont pas les seules concernées.
Des marques songent à se retirer du Bangladesh.
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