Bande dessinée : le succès de l'historique
L'Histoire bat des records de vente en librairie au rayon bande dessinée. C'est le domaine porteur dans ce secteur de l'édition et c'est un travail minutieux.
Ces deux auteurs de BD ont créé depuis 15 ans une épopée. L'un est dessinateur, l'autre scénariste, pères tous les deux d'un héros de la Rome antique, le jeune Lucius Murena, l'ami puis l'ennemi intime de l'empereur Néron. Le récit est mi-fictif, mi-réel et décliné en neuf albums. Le plus récent se passe en 64 après Jésus-Christ, lors de l'incendie de Rome et de la persécution des premiers chrétiens.
Pour les reconstitutions, on se base sur une bonne documentation. De même pour les vêtements, on essaie d'avoir un maximum d'infos et de documents. Ensuite, il y a des trous qu'on comble avec notre imagination en essayant d'être le plus plausible possible.
Mais pourquoi un tel engouement aujourd'hui pour l'histoire romaine.
Les gens ont compris que l'Histoire est un miroir. Rome, c'est aussi les ressorts de notre actualité, on n'a pas inventé à notre époque le clientélisme.
Des périodes plus contemporaines font aussi tout le succès de la BD historique. "Il était une fois en France" raconte l'Occupation, la Libération et l'après-guerre à travers un sale personnage : Joseph Joanovici.
Orphelin, immigré, ferrailleur, milliardaire, collabo, résistant, criminel pour certains, héros pour d'autres. Cet homme et son destin, c'est tout un pan de l'Histoire de France.
Contrairement à l'Antiquité où il faut tout recréer, le XXe siècle est bien documenté. Pour le dessinateur, l'intérêt est donc ailleurs.
Le travail de reconstitution mais c'est très intéressant de se baser dessus pour créer des ambiances, des moments et des mises en scène.
Malgré leur complexité, ces sujets d'histoire deviennent.
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