Fuites au bac : "On peut avoir des candidats qui estiment qu'il y a eu rupture d'équité", selon le syndicat SNES-FSU
Frédérique Rolet estime que certains candidats peuvent se sentir défavorisés par rapport à ces fuites, limitées à quelques établissements en Île-de-France.
C'était peut-être un espoir pour certains élèves. L'espoir de repasser l'épreuve de mathématiques du baccalauréat 2019, après des suspicions de fuites des sujets des filières ES et L. Mais le numéro 2 du ministère de l'Éducation nationale, Jean-Marc Huart a été clair : "A ce stade nous n'avons aucune raison de convoquer tout le monde".
Ces possibles fuites ne sont pas anodines selon Frédérique Rolet, secrétaire générale du SNES-FSU, interrogée sur franceinfo : "Je ne sais pas si la position du ministère sera tenable jusqu'au bout, si on a par exemple des plaintes de certains candidats qui estimeraient qu'ils ont été défavorisés par rapport à ceux qui auraient pu avoir connaissance du sujet. On peut avoir des candidats qui estiment qu'il y a eu rupture d'équité".
Une plainte de l'Éducation nationale
Pour Frédérique Rolet, ces dysfonctionnements doivent soulever des questions : "Comment et par quel biais ces fuites ont pu avoir lieu ? Il faut davantage sécuriser et être encore plus prudent sur la façon dont on garde les sujets."
Le ministère de l'Éducation nationale a déposé plainte pour ces "suspicions de fuites". Pour Jean-Marc Huart, "la fuite est circonscrite à 3 ou 4 établissements de la région Île-de-France". Les informations ont circulé sur des réseaux privés, type WhatsApp.
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