Filières post-bac saturées, tirage au sort : les syndicats étudiants se mobilisent pour aider les recalés d'APB
Les voeux des futurs bacheliers sur la plateforme d'orientation post-bac (APB) ne pourront pas tous être comblés. C'est ce que craignent les deux principaux syndicats étudiants qui ont mis en place un dispositif d'aide aux futurs bacheliers qui n'ont pas trouvé de place dans la filière de leur choix.
Les syndicats étudiants commencent à s'organiser pour aider les lycéens recalés de la plateforme d'orientation post-bac (APB). À l'issue de la première phase d'admission, 169 filières sont déjà annoncées "en tension" et environ 20% des élèves de terminale sont pour le moment sur liste d'attente pour leur choix l'an prochain. En septembre 2016, 3 500 élèves s'étaient retrouvés sans proposition de formation.
Pour la rentrée 2017, rien n'est encore joué. Il reste deux phases d'admission jusqu'au 19 juillet. D'ici là, des élèves se seront désistés de filières en tension et auront libéré leur place. Sous la pression des syndicats étudiants et du ministère de l'Enseignement supérieur, des universités auront sans doute aussi ouvert des places supplémentaires.
Site internet, numéro vert et permanences où trouver des réponses
Mais les deux principaux syndicats étudiants craignent quand même l'embouteillage à la fin d'APB. Alors, la Fédération des associations générales étudiantes (apb@fage.org), comme l'Union nationale des étudiants de france (Unef) ont mis en place un dispositif d'aide aux étudiants recalés. Lila Le Bac, présidente de l'Unef, invite dès maintenant les jeunes confrontés au problème à se rendre sur le site dédié sosinscription.fr. Le syndicat a également mis en place un numéro vert non surtaxé, le 0 806 079 069, ainsi que des permanences syndicales "pour pouvoir recueillir les dossiers et aller ensuite, fac par fac, puis au niveau national, déposer les dossiers pour tenter d'inscrire les étudiants", explique-t-elle.
La semaine dernière, une solution a déjà été trouvée pour ouvrir 850 places supplémentaires en première année de médecine en région parisienne. Ce sera en revanche plus difficile pour les autres filières en tension comme les filières de droit, de psychologie et les STAPS, la filière sport, où il faudrait trouver plusieurs dizaines de milliers de places pour satisfaire la demande.
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