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Bac : les épreuves pratiques en filière pro

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Article rédigé par franceinfo
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C'est reparti jusqu'à 17h30.

C'est une des grandes épreuves de leur bac pro. 120 heures pour réaliser un chemisier, de A à Z.

Par exemple, j'ai une découpe sur le devant. Pour le boutonnage, je ne fais pas de boutonnière mais deux brides.

Guillaume est l'un des deux garçons de la classe. Depuis tout petit, il aime bricoler, fabriquer des choses. Il a choisi de réaliser un chemisier en soie et en lin. Après la 3e, il avait les capacités pour une secondé générale, mais ça ne l'intéressait pas.

Je ne suis pas fait pour rester sur une chaise d'école toute la journée. Il faut que je fasse querlques chose.

Entre deux cours de couture, Guillaume suit aussi des heures de math, de français ou d'histoire-géo, mais c'est bien à l'atelier qu'il est dans sonn élément.

Ça manque de netteté au niveau des angles.

La prof leur apprend à être précis. Elle sait que seule l'excellence distinguera ces jeunes sur un marché du travail très compétitif.

Il faut garder nos savoir-faire sur les métiers de la mode. Ce sont pour nous des métiers nobles, d'art. Il faut les garder en France.

Sur son tracteur, Maxime valide lui aussi une partie de son bac. Une connaissance du terrain qui lui servira dans son futur emploi.

C'est parti.

Il doit savoir manoeuvrer cet engin qui permet de travailler le sol où pousse la vigne. C'est l'évaluation.

Qu'est-ce tu penses de ton boulot.

Le but c'était de désherber, c'est réussi.

Mais moi, je vois encore de l'herbe verte.

C'est partiel, il en reste très peu.

Et elle est en surface, alors elle va sécher.

Le prof sait qu'il y a du travail pour qui sait conduire un tracteur.

Ils souhaitent des jeunes qui sachent travailler dans les vignes, avec des machines et la conduite, qui est une des choses qui manquent.

Maxime doit aussi savoir parler du vin. Donc, déguster.

L'attaque était souple, avec une évolution demi-langue, une fin de bouche fraîche, une structure moyenne.

J'ai senti le cassis, la mûre.

Morgane n'était pas prédestinée a travailler dans le vin. C'est un stage qui l'a attirée vers ce secteur. Son palais s'affine peu à peu.

Au début, je trouvais rien du tout. Là, ça vient. A force de déguster, de sentir les arômes.

En Gironde, 4 000 postes devraient se libérer dans le secteur du vin ces dix prochaines années. Reste a avoir le bac, en validant aussi les maths et le français.

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