Baby blues : le témoignage en livre d'Alessandra Sublet
Nous avons imaginé en 2030 un contexte très alarmiste, de pression sur le climat et les énergies fossiles. Cela nous oblige à penser notre métier de façon différente. Nous devons concevoir avec 100% d'énergies renouvelables.
Les autoroutes seront recouvertes d'un toit de panneaux photovoltaïques. Même les parcs rêcupèreront l'énergie solaire. Certains voient même plus loin.
Un témoignage sur le baby-blues. L'animatrice Alessandra Sublet raconte sa dépression dans un livre. La fatigue, le vide, le rejet. Elle souhaite déculpabiliser les mères.
Profession animatrice télé, signe particulier : bonne humeur. Une fille du petit écran, bien dans sa peau, jusqu'à ce jour où enceinte de son premier enfant, elle se sent mal. C'était il y a 10 mois.
Après l'accouchement, moi qui suis d'une nature souriante, je devenais agressive. Forcément, on se pose des questions.
Il y a la fatigue, le changement hormonal et une grande mélancolie. C'est ce qu'on appelle le baby blues La moindre remarque agit comme un détonateur.
Ce jour-là, il y avait ma belle-mère au chevet de ma fille, que j'essaie de faire roter, comme toutes les mamans. Ce n'est pas de sa faute, c'est juste que je n'ai pas besoin de ça. Toutes les mères n'ont pas besoin qu'on leur dise qu'elles le font mal. Comme vous êtes dans un état bizarre, presque dépressif, cela prend de grandes proportions.
Elle ne montre pas sa déprime post-natale. Elle pose même dans un magazine dans ses plus beaux atours.
C'est très difficile d'avouer qu'on ne va pas bien quand vous vivez l'un des moments qui est censé être le plus heureux.
Elle reprend le travail au même rythme, 12 à 13 heures parjour. C'est le point de rupture.
Ce truc n'arrêtait pas de me rattraper. Je l'ai nié complètement et un jourje me suis écroulée. Je n'avais plus d'énergie, je ne savais plus comment m'organiser. Je me suis dit que je ne tiendrai jamais a ce rythme-la.
Ce baby blues a duré 3 mois. Elle l'a combattu avec des repos et en en parlant.
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