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Invitée : Audrey Fleurot, au théâtre dans "Un dîner d'adieu"

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Elle crevait l'écran au côté d'Omar Sy dans "intouchables" où elle interprétait à la perfection son rôle de femme fatale. Depuis ce succès, le cinéma, la télévision lui ouvrent grand les bras. Mais c'est sur les planches qu'elle fait sa rentrée dans une comédie féroce sur l'amitié. Voici maintenant l'invitée des Cinq Dernières Minutes.

Et cette invitée est Audrey Fleurot. Bonjour et merci d'être avec nous pour "Un dîner d'adieu". Vous partagez la scène avec Guillaume de Tonquédec et Eric Elmosnino. C'est au théâtre Edouard VII. Vous n'étiez pas remontée sur les planches depuis 5 ans. Il faut dire que depuis le succès "d'Intouchables", vous n'avez pas arrêté de tourner. Est-ce une manière de faire une pause.

Audrey Fleurot :Oui, j'ai eu une boulimie après le succès d'Intouchables. J'ai eu la chance qu'n me propose des rôles très différents. Je suis rassasiée et j'ai voulu revenir aux sources. Je susi ravie de rencontrer le public à la fin des spectacles. Et puis il y avait l'envie de travailler avec ces acteurs et ces auteurs.

Elise Lucet : Parlons de la pièce, vous formez un couple avec Eric Elmosnino. Pour faire le tri dans vos amis, vous avez décidé d'organiser des dîners d'adieux. Quel est le principe du dîner d'adieu.

Audrey Fleurot : Il essaye de motiver sa femme pour leurs soirées. Ils font le bilan de leurs soirées en tête-à-tête. Il leur reste 24 soirées à passer dans l'année avec leurs amis, et se rendent compte que deux-trois ne sont pas vraiment leurs amis. Ils en reste quelques-unes et ils décident d'inviter ce qu'ils considèrent comme leurs derniers.

On passe du rire aux larmes. C'est comique et touchant à la fois. Regardons un extrait.

Le but n'est pas d'être marrant, c'est de se comprendre.

Claude cherchant a comprendre Béa, cela aurait été marrant.

Qu'est-ce que cela aurait eu de si marrant.

On est tout de même assez différentes.

Ah oui? Vous avez quoi de si différent.

A part tout, tu veux dire.

Ah bon, tu trouves qu'on se ressemble.

Oui, Bea est indépendante, Béa a du caractère, toi aussi. Béa n'a pas beaucoup d'humour, toi non plus.

Je n'ai pas d'humour, merci.

C'est par principe que Béa n'a pas d'humour. Toi, c'est ton éducation petite bourgeoise qui t'en empêche. Le résultat est le même.

Moi, je mange des côtelettes et je prends des douches.

Béa se lave.

Oui, il y a 30 ans, dans une piscine avec une otarie.

Elise Lucet : Vous avez deux partenaires formidables. On connaissait la force comique de Guillaume de Tonquédec. On est plus surpris de voir.

Audrey Fleurot :Eric Elmosnino, on ne pouvait l'envisager sous cet angle. La fibre comique il l'a autant que la fibre tragique. Il y a plein d'acteurs au potentiel comique qu'on ne verra jamais dans ce registre. On se régale parce que le public Ici, on est devant une salle pleine et on attend la fin des roires pour continuer. Les spectateurs sont un partenaire important dans le spectacle.

E.Lucet : Vous jouez depuis le 5 septembre et c'est un triomphe. Que ressent-on quand on réalise que le succès est au rendez-vous.

Audrey Fleurot : C'est très gratifiant caries gens renvoient immédiatement le plaisir qu'ils prennent. C'est très enthousiasmant, notre vie prend du sens.

Elice Lucet : c'est ça que vous recherchiez aussi. Quand on tourne au cinéma on est coupé du public.

Audrey Fleurot : Dans le cinamé, on n'a pas de retour aussi immédiat sur ce qu'on a fait. C'est jouissif. On se met en danger, les représentations ne sont aps les mêmes, le public non. C'est l'adrénaline.

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