Aubervilliers : nouvelles critiques sur les rythmes scolaires
La réforme des rythmes scolaires suscite toujours autant de critiques. Aujourd'hui, les enseignants d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) sont en grève.
Restructuration dans les armées : 24.000 postes supprimés d'ici à 2019 et des casernes qui fermeront comme celle d'Orange, avec forcément un impact économique pour la ville.
Des poulets 100 % naturels, élevés en plein air et sans antibiotiques. C'est le dossier de notre édition. Jean-Daniel Flaysakier nous dira que les antibiotiques présents dans la viande ou le poisson ne sont pas anodins pour la santé.
Les plus de 50 ans sont accros aux jeux vidéo. Ils y jouent sur l'ordinateur, la TV, les consoles et bien sûr le mobile. Et ce serait plutôt efficace pour faire travailler sa mémoire.
Dans les Cinq Dernières Minutes, nous recevrons Amanda Lear, actuellement au théâtre pour sa nouvelle pièce "Divina". Elle y interprète une star de la TV remerciée du jour au lendemain.
Réforme des rythmes scolaires : aujourd'hui, les enseignants d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) se mobilisent et sont en grève. Ils dénoncent un manque de moyens et trouvent les enfants plus fatigués qu'avant.
Un bus obligé de se décaler à cause d'un véhicule mal garé.
Les filles sont à la fête : auourd'hui tout le monde est à la maison, c'est la grève. La maman a dû se débrouiller mais elle soutient le mouvement. Elle veut dénoncer une réforme qui menace la sécurité des enfants.
Le problème ici, c'est la désorganisation du périscolaire. Le taux d'encadrement des animateurs est trop faible, il y a en général 23 enfants pour un seul adulte. J'ai appris que des gestes brusques ont été faits envers des enfants de la maternelle, car on a du personnel pas forcément forme à la petite enfance.
A Aubervilliers, 90 % des enseignants sont en grève, 22 des 32 établissements sont fermés, ils protestent contre une réforme qu'ils accusent de perturber la vie de l'école et celle des enfants.
On voit que ça ne marche pas du tout ! Les enfants sont épuisés, les cadences sont infernales, les enseignants sont dans un état d'épuisement inédit. Trois semaines après la rentrée, ça a été l'hécatombe.
Ils mettent deux fois plus de temps à étudier une leçon que l'an dernier. Je ne vois pas le bénéfice ! Ils sont épuisés.
Mais le maire PS, Jacques Salvator, ne plie pas. Dans sa commune, l'une des plus pauvres d'Ile-de-France, il défend son choix des nouveaux rythmes dès cette année.
Je reconnais qu'il y a un problème d'organisation et de dysfonctionnements, mais qui est inhérent à l'importance de la reforme.
Les enseignants ont prévu de défiler cet après-midi jusqu'à l'inspection académique de Seine-Saint-Denis.
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