Attentat de Londres : interview de la mère courage
"Nous avons des pistes sérieuses", déclarait Manuel VaIIs ce matin.
Voici un témoignage sur le meurtre du soldat britannique, cette fois. Une mère de famille était intervenue et avait fait face au meurtrier. Notre équipe à Londres l'a retrouvée. Elle est d'origine française.
Une maison modeste, et une femme.
Je vous en prie, entrez.
lngrid est l'une des 3 femmes intervenues à Woolwich. Elle est la seule à avoir tente de raisonner l'agresseur.
La première chose que je vois c'est un corps dans la rue, Une voiture accidentée. Un des deux noirs, le plus animé, est arrivé devant moi et m'a dit de ne pas toucher au corps. Je lève la tête et je vois ses mains ensanglantées. L'une tenait un revolver, l'autre un couteau et une hache de boucher. On voit que ce n'est pas un accident mais un meurtre.
Elle se dit qu'elle doit le raisonner. Elle l‘approuve, ne le contredit jamais.
Je lui demande pourquoi ne pas toucher au corps ? Il me répond c'est un soldat britannique, je viens de le tuer.
Vous avez la conviction qu'il l'a fait pour des raisons politiques.
Il a fait ça parce qu'il n'apprécie pas que des blancs viennent se méler des histoires des islamiques dans leurs pays. Il n'a pas nomme un pays. Ce n'est pas l'affaire du blanc d'être la.
Cette franco-britannique qui a vécu 20 ans en France se dit qu'il faut gagner du temps. Personne ne comprend pourquoi les secours ne sont pas encore là.
Ils se demandaient ce qu'il se passait. Il n'y a avait pas de police ni de télé. je me suis dit qu'il avait envie de parler. Il avait l'air content que je mînterresse à lui.
Vous n'avez pas eu peur.
Il n'avait pas l'air de m'en vouloir.
il y avait un mort par terre.
Oui, mais il était soldat.
Vous vous êtes dévouée ? Je mes uis dit je suis là puis c'est tout.
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