Association : "La fibre solidaire", couture et réinsertion
C'est un atelier de couture un peu particulier, qui embauche des femmes sans emploi en contrat aidé. L'objectif, c'est la réinsertion, et les collections sont vendues à des prix imbattables.
On se croirait dans un grand atelier de couture, qui prépare sa collection de printemps.
On a récupéré un jupon d'une vieille robe.
Ici, les vêtements sont des pièces de seconde main, et les couturières, des salariées en insertion.
Vous étiez couturière à la base.
Non, pas du tout, mais j'ai toujours aimé la couture.
Dans cet atelier dirigé par une Costumière de métier, ces femmes apprennent à créer de nouvelles pièces, à partir de vêtements récupérés ou invendus.
On a enlevé les manches et retracé la manchure. C'est de la transformation, qui reste de la création. Ça nous donne des pièces uniques.
L'atelier, parrainé par le couturier Christian Lacroix, façonne ainsi une centaine de pièces par mois. Avant d'apprendre la couture, Laura était graphiste, et au chômage depuis trois ans.
Ça m'apporte l'apprentissage d'un métier, mais aussi la solidarité, le partage avec les gens. On est toutes dans la même difficulté.
Elles ont pris confiance en elles. Elles sont prêtes pour se représenter à un emploi dans la couture ou autre.
Sous l'atelier, 230 tonnes de vêtements sont récupérés par an. Seules les plus belles pièces sont refaçonnées. 55 salariées en contrat aidé travaillent ici.
On a la chance d'avoir ici un taux de retour à l'emploi assez élevé, car nous tournons autour de 55%.
Les vêtements sont vendus dans 8 magasins de la région, à des prix défiant toute concurence.
Au salon de Las Vegas, on a découvert des bracelets qui nous informent minute par minute de notre exposition au soleil, des frigos qui font la liste des courses, des capteurs pour voir si vous avez passé une bonne nuit.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.