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Un nouveau cheval retrouvé mort, l'oreille coupée, en Saône-et-Loire

La série macabre d'équidés tués et mutilés se poursuit en France. Cette fois, c'est une pouliche d'un an et demi qui a été visée, près de Cluny.

Article rédigé par franceinfo
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Un nouvel équidé a été tué à Cortambert, près de Cluny (Saône-et-Loire), le week-end du 8 et 9 août 2020. L'une de ses oreilles a été coupée (photo d'illustration). (CLÉMENT SOUBIGOU / FRANCE-BLEU BREIZH IZEL)

Une nouvelle fois, un cheval a été retrouvé mort dans un pré, mutilé, et avec l’oreille droite coupée. Comme le révèle Le Journal de Saône-et-Loire, les faits se sont produits le week-end dernier à Cortambert, près de Cluny (Saône-et-Loire).

Ce décès intervient après une série d’attaques mortelles visant des équidés, chevaux mais aussi ânes et poneys, dans plusieurs départements français. La Somme, le Puy-de-Dôme, l’Aisne, la Vendée, la Moselle, la Loire ou le Lot sont concernés. Le ou les tueurs emportent à chaque fois une oreille comme "trophée" macabre.

Motivations mystérieuses

Selon une source proche de l’enquête, la victime est cette fois une pouliche d’un an et demi, lacérée au niveau de l’encolure et mutilée au niveau de l’appareil génital. Ce dernier acte barbare rappelle la mort d’un autre équidé le mois dernier dans l’Oise.

Comme dans des affaires criminelles, la gendarmerie a diffusé une note méthodologique pour collecter le maximum de preuves de police technique et scientifique et mettre fin à cette série noire. Une dizaine d’affaires sont intervenues en France depuis le début de l’année. D’autres cas ont été recensés en Europe, dès 2016 en Belgique.

Dans une note datée du 30 juin, le Service central du Renseignement territorial s’inquiétait de la recrudescence du phénomène. Superstition, fétichisme, rituel satanique ou sectaire, défi sur Internet... Les motivations des auteurs restent mystérieuses à ce jour.

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