Massacres de chevaux : l'inquiétude des propriétaires
Depuis janvier, une quinzaine de chevaux ont été tués, mutilés. Des drames qui restent incompréhensibles, aucune piste n'étant privilégiée. Les éleveurs s'organisent contre ces actes criminels. Certains ont même mis en place des caméras.
Dans une écurie de Frébuans (Jura), on assiste à un drôle de ballet depuis plusieurs jours. Ici, quasiment tous les box sont occupés. "J'ai pris la décision de les rentrer. Je suis sûre d'être plus sereine la nuit", explique Alice Gerardot, la propriétaire. Il faut dire qu'avec les récents événements, les éleveurs sont de plus en plus inquiets. Le 8 août dernier, en Saône-et-Loire, un cavalier retrouve sa pouliche poignardée et mutilée. Une semaine plus tard, une autre jument est découverte tuée dans des conditions similaires.
Des caméras pour surveiller les propriétés
Depuis le début de l'année, près d'une quinzaine d'attaques sur des chevaux ont eu lieu en France. Des caméras à vision nocturne sont installées dans certains ranchs. "Les chasseurs s'en servent pour le gibier mais nous on s'en sert pour regarder un peu ce qui se passe dans les près", explique le gérant d'une écurie. Il explique par ailleurs faire des rondes avec ses employés pour veiller à ce que personne n'entre sur la propriété. Il y a quelques jours, la fédération française d'équitation a annoncé qu'elle se porterait partie civile aux côtés des propriétaires de chevaux tués.
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