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Vidéo À Istanbul, chiens et chats errants sont choyés par la municipalité

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La municipalité s'est lancé le défi de s'occuper des 130 000 chiens et 165 000 chats errants dans les rues de la ville. Voilà comment.
VIDEO. À Istanbul, chiens et chats errants sont choyés par la municipalité La municipalité s'est lancé le défi de s'occuper des 130 000 chiens et 165 000 chats errants dans les rues de la ville. Voilà comment. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

La municipalité s'est lancé le défi de s'occuper des 130 000 chiens et 165 000 chats errants dans les rues de la ville. Voilà comment.

À Istanbul, hors de questions de chasser les chiens et chats errants. Depuis 2004, les pouvoirs publics se sont emparés de la question à bras le corps : 420 employés municipaux leur sont entièrement consacrés.   

Vagabonds à quatre pattes, chats et chiens, ils peuplent les rues de la mégalopole de 15 millions d'habitants. Pour faire face à cette triste situation, un bus vétérinaire appartenant à la mairie vient à leur rencontre dans les rues de la ville.

Une question de santé publique

"Lorsque ces animaux ne sont pas en bonne santé, les zoonoses, ces maladies parasitaires animales peuvent se retrouver ensuite chez les gens. Dire que ces animaux doivent être en bonne santé, ça revient à dire que les gens doivent être en bonne santé, c'est pourquoi ce travail est très important", explique Nihan Dinçer, vétérinaire à la mairie d'Istanbul. Une question de santé publique avant tout mais qui nécessite toutefois une logistique importante : 420 employés municipaux, dont 80 vétérinaires, ramassent les animaux les plus mal en point ou ceux qui ne sont pas encore identifiés. Antiparasites, vaccins et surtout injections d'une puce électronique pour les enregistrer… Les animaux sont ensuite remis en liberté.

En 2018, 73 608 animaux ont ainsi été pris en charge par une centaine de vétérinaires et techniciens. Une initiative, qui selon le ministre de l'Agriculture et des Forêts Bekir Pakdemirli, aurait coûté l'équivalent de 6 millions de dollars entre 2009 et 2018 pour prendre en charge des animaux de rue. Grâce à ce système de suivi, aucun cas de rage n'a été signalé dans la mégalopole depuis trois ans.

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