: Vidéo Trois mois après son adoption, le chien Gribouille rendu à son vrai maître
Le chien Gribouille, disparu depuis début juin, avait été adopté par une autre personne.
Pascal et son chien Gribouille, au centre d'une polémique sur l'adoption de l'animal par une autre personne depuis trois mois, se sont retrouvés dimanche 25 août à Bordeaux, rapporte France Bleu Périgord lundi. Le border collie avait été adopté par une tierce personne à la SPA de Bergerac il y a près de trois mois, après une fugue.
Gribouille avait bien une puce d'identification
Laura, sa maîtresse adoptive, n'a pas eu d'autre choix que de rendre le chien à son maître : "Quand j'ai découvert que Pascal pensait que Bandy [le nom qu'elle a donné à Gribouille quand elle l'a adopté] était son chien, je suis allée chez le vétérinaire pour faire une radio. Je voulais vérifier que Bandy avait bien une puce d'identification." Contrairement à ce qu'affirmait la SPA de Bergerac, Gribouille était effectivement détenteur d'une puce.
C'est un déchirement pour moi. Mais le plus important c'est le bien-être de l'animal, que Gribouille retrouve son maître
Laura
Le chien, un border collie âgé de 5 ans, avait quitté le domicile de son maître à Villefranche-de-Lonchat en Dordogne, au début du mois de juin. Quelques semaines plus tard, Pascal avait repéré une annonce sur internet où il était persuadé d'avoir retrouvé Gribouille, proposé à l'adoption par la SPA de Bergerac. Quand il se présente à l'association, il apprend que le chien a bien été adopté et qu'aucune puce n'a été détectée sur l'animal.
Une plainte contre la SPA
Malgré les retrouvailles avec son chien, le Périgourdin compte maintenir sa plainte contre la SPA de Bergerac : "La présidente de la SPA de Bergerac aurait dû vérifier mes propos pour éviter à Laura de s'attacher à mon chien." Selon lui, la SPA de Bergerac n'a pas respecté les délais de fourrière, inscrits au Code rural, c'est-à-dire la période pendant laquelle l'animal n'est pas adoptable, qui permet aux maîtres de retrouver leurs animaux. Cette période est de huit jours ouvrés et complets, pendant lesquels ne comptent ni les dimanches, ni les jours fériés.
L'homme est d'autant plus en colère qu'il affirme que le refuge a fait castrer l'animal avant son adoption, ce qui est également interdit. Le tribunal de Bergerac devra trancher le 8 octobre prochain.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.