Paul Watson en prison : "J'apprécie le soutien du président Macron et du gouvernement français", affirme le fondateur de Sea Shepherd

Le défenseur des baleines et des océans répond aux questions d'une radio pour la première fois depuis son arrestation, le 21 juillet dernier, par les autorités danoises. Paul Watson a répondu aux questions de France Inter.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le Japon accuse notamment Paul Watson de "conspiration d'abordage". (THIERRY CREUX / MAXPPP)

"J'apprécie le soutien du président et du gouvernement français. Cela me montre que le gouvernement français et le président Macron se préoccupent de la protection des baleines", a affirmé lundi 2 septembre sur France Inter Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, détenu depuis le 21 juillet au Groenland. Le défenseur des baleines et des océans répond aux questions d'une radio pour la première fois depuis son arrestation par le biais de Lamya Essemlali, la présidente de Sea Shepherd France, qui a enregistré l'interview.

"Ce que je fais, c'est défendre le droit international pour la protection des baleines et des océans contre les activités illégales", rappelle Paul Watson.

Âgé de 73 ans, le militant a été arrêté alors que son navire se rendait dans les eaux arctiques du Pacifique pour tenter de stopper un navire baleinier. Son arrestation a eu lieu sur la base d'une notice d'Interpol, demandée par le Japon, pour des faits datant de 2010. Tokyo lui reproche d'avoir commis des dommages et des blessures sur un baleinier à l'époque.

S'assurer "que le public est informé"

Paul Watson se considère comme un lanceur d'alerte. Selon lui, "tous les lanceurs d'alerte doivent être protégés". Il juge que le public "n'a pas conscience" que "beaucoup de choses qui se passent sont illégales". "Il est de la responsabilité de chacun de s'assurer que le public est informé et que ces activités illégales sont révélées au grand jour."

Paul Watson sera fixé sur son sort d'ici jeudi. La justice danoise a programmé mercredi une audience à Nuuk au Groenland pour examiner la demande d'extradition du capitaine défenseur des baleines, formulée par le Japon.

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