Finistère : mis en cause par L214, l’abattoir de truies de Briec ferme partiellement
Après la diffusion d'une vidéo de l'association L214, la préfecture du Finistère annonce que la partie du bâtiment consacrée à l'abattage restera fermée "jusqu'à ce que la lumière soit faite" sur cette affaire. Une enquête judiciaire est ouverte.
La préfecture du Finistère annonce mercredi 5 mai que l'abattoir de truies de Briec, qui emploie 116 personnes, a décidé de fermer une partie de son établissement, quelques heures après la diffusion d'une vidéo de l'association de défense animale L214, rapporte France Bleu Breizh Izel.
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Au sein de l'abattoir, la partie consacrée à l'abattage restera fermée "jusqu'à ce que la lumière soit faite" sur cette affaire, précise la préfecture du Finistère. En revanche, la partie découpe de l'abattoir restera pour l'instant active. Une enquête judiciaire est ouverte, ainsi qu'une enquête interne.
Des pratiques "inacceptables"
Dans une conférence de presse, les services préfectoraux ont condamné "fermement" les pratiques "inacceptables" révélées par cette vidéo. Les images diffusées montrent des truies paralysées, poussées à coups de pied et d'aiguillon électrique dans l'anus, ainsi que des cochons bloqués dans les couloirs au point de devoir être tués sur place.
Selon Christophe Marx, secrétaire général de la préfecture du Finistère, "les installations sont conformes" au sein de cet abattoir de Briec. "C'est la façon d'utiliser ces outils par les salariés qui ne l'est pas." Il précise que huit vétérinaires travaillent en permanence sur ce site.
L'association L214, quant à elle, dénonce "des pratiques et des installations non conformes à la réglementation, qui entraînent des souffrances extrêmes pour les animaux et qui sont dangereuses pour les employés."
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