A Strasbourg (Bas-Rhin), la SPA est saturée de chats de toutes les races. Il faut pousser les murs. "La salle de réunion abrite quelques pauvres animaux, soit des bébés, soit des chats opérés. Dans la mesure où les maladies peuvent être graves pour des petits, il faut isoler les plus petits, et nous n’avons plus de place en chatterie", confie la directrice Danielle Gilliot.Un pic inédit en juilletLe scénario se répète chaque été, mais cette année le confinement a aggravé la situation. Les vétérinaires n’ont traité que les urgences : aucune stérilisation ou castration. Or, la période de reproduction des chats commence en mars. Le refuge a connu un pic inédit en juillet : deux fois plus de chats et surtout de chatons recueillis. "Une chatte peut mettre bas trois fois par an. Sans stérilisation, dans tout le pays des foyers se sont retrouvées avec toute une famille de chatons", ajoute la directrice.