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Alimentation : les glaces à l'heure d'été

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Article rédigé par franceinfo
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Mangue et Speculoos caramel.

Délicieux.

La gourmandise n'a pas de prix.

J'ai pris un sorbet framboise et une boule de vanille caramel brownie. J'ai payé 6 euros. C'est un peu cher mais on se fait.

La crème glacée, un petit plaisir dont les Français ne se privent C'est une aubaine pour les fabricants haut de gamme qui vendent leurs produits à bon prix. Qu'elles soient artisanales ou industrielles, comment ces glaces sont-elles fabriquées et comment les marques justifient-elles leurs prix élevés? Première réponse chez ce glacier industriel. Ici, les parfums ont des noms compliqués. Ces noms ont l'apparence d'un produit rare et noble. Une stratégie marketing pour attirer les clients et vendre la glace un peu plus cher.

Une simple vanille/chocolat, le consommateur trouvera cela trop basique.

Ces glaces sont fabriquées en France près d'Arras, où la marque américaine est installée depuis 22 ans. L'usine produit 42 millions de litres de glace chaque année. Ils seront expédiés aux 4 coins de la planète. Chaque jour, les camions défilent pour expédier le lait et la crème. L'usine est fournie par les producteurs locaux.

Notre crème glacée est d'origine France garantie.

C'est vendeur.

Oui. Notamment dans les pays d'Asie où le "made in France" est très apprécié.

Même si elle est préparée en quantité industrielle, la recette reste artisanale. Les ingrédients sont tous naturels. Il n'y a aucun additif: le froid sera l'unique conservateur.

Nous avons un mélange de crème, de lait, de jaune d'oeuf, de sucre liquide, d'eau et d'une base de cheesecake.

Une fabrication aux coûts élevés qui se répercutent sur l'étiquette: environ 12 euros le litre contre 4 euros pour une marque bas de gamme. Pourtant, la marque américaine est numéro 2 des ventes en grande surface. Un positionnement haut de gamme qui paye et que certains petits producteurs ont choisi d'exploiter également. Cet homme est maître glacier près de Toulouse. Pour lui, une glace de qualité, ça commence par le choix du lait et de la vache qui le produit. En plus de la qualité de la crème, l'autre secret d'un sorbet réussi, c'est la quantité de fruits utilisée. Pour faire son sorbet au kiwi, l'artisan utilise 60 % de fruits qu'il mélange avec du sucre minutieusement dosé.

Il faut que le fruit soit retranscrit en sorbet. Il faut que ce soit sucré comme le fruit l'est à l'état naturel.

Une glace produite en petites quantités que Philippe vend dans les supermarchés et les restaurants de la région, comme ce sorbet au basilic et qui a de quoi étonner les clients.

Le basilic ressort très bien. Ça relève le goût tomate-mozzarella.

Je n'avais jamais goûté.

Pour les adeptes, il est aussi possible de goûter des sorbets au saumon fumé ou au foie gras à condition d'y mettre le prix, 60 euros le litre.

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