Alimentation : la mode du "no gluten"
Certains consommateurs se méfient de plus en plus du gluten. Ils n'y sont pas allergiques, mais ils ont le sentiment que cette protéine est responsable de bien des maux. Le "no gluten", est-ce une mode ou y a-t-il de vraies raisons sanitaires.
Victoria Beckham, Jennifer Aniston, Oprah Winfrey ou Lady Gaga, ont quelque chose en commun avec Novak Djokovic ou J.
W. Tsonga. Leur régime "pleine forme" car sans gluten. Une protéine qu'on retrouvé dans les céréales et les plats préparés. En France, la mode s'installe, des restaurants s'y mettent. Les clients disent qu'en supprimant le gluten, leur vie a change.
Plus de douleurs articulaires, de ballonnements, tout va bien.
Une meilleure fluidité dans le corps on se sent plus léger. Une meilleure vitalité aussi. On a plus d'énergie, les idées plus claires.
Ici, le sans-gluten est très appétissant. Ce n'est pas toujours le cas. Mais cela n'empêche pas de plus en plus de Français de se déclarer allergiques. Certains, comme ce journaliste scientifique, vont encore plus loin.
Je ne suis ni intolerant ni sensible au gluten, mais je l'ai supprime car il peut avoir un effet intestinal néfaste, augmenter le risque de certaines maladies, notamment les maladies auto-immunes même si c'est controversé. Par précaution, je prends les devants.
Cette mode a-t-elle une réalité scientifique ? Cette patiente a une véritable intolérance au gluten qui lui détruit les intestins. 1 % de la population souffre de cette maladie coeliaque.
La seule preuve scientifique du bénéfice de ce régime sans gluten, c'est chez les intolérants au gluten de type coeliaque. Pour les autres, certains se sentent mieux sans gluten, mais d'autres nutriments sont enlevés avec le gluten.
Ces substances associées seraient peut-être les véritables ennemis.
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