Aides aux entreprises : réactions
Selon le rapport, on peut faire une meilleure utilisation de cet argent.
David Pujadas : Merci Jean-Paul. Alors, voilà pour les idées sur le papier mais qu'en disent les professionnels concernés.
Quelques vérifications et ce chauffeur-livreur peut prendre la route. Il parcourt en moyenne 200 km parjour.
Je mets à peu près 500 litres, ça coûte un peu plus de 700 euros.
Il paie son gazole 4 cts de moins au litre qu'un particulier. Les transporteurs bénéficient de ces taxes en moins. Une économie essentielle.
Pour notre entreprise, c'est 45 000 euros sur l'année, c'est indispensable, les marges étant faibles.
Vous êtes prêt à un effort.
Non, on n'en a pas les moyens.
Les chauffeurs de taxis bénéficient aussi de cette ristourne. Ils récupèrent en moyenne 482 euros par an.
Ça nous sert pour les vacances, des fois pour changer de véhicule professionnel.
On a perdu 40% de notre chiffre d'affaires, on peut plus.
Avec trois milliards d'aides reçues en 10 ans, les buralistes profitent des subventions publiques, qu'ils estiment légitimes.
C'est l'Etat qui organise le marché du tabac, il n'y a pas de privilège. Ils ont augmenté le tabac, il y a eu une négociation : en contrepartie, ils donnent des aides pour qu'on ne meure pas.
Certaines de ces professions promettent des actions si le gouvernement touche aux subventions.
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