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Affaire Bygmalion : retour sur les comptes de la présidentielle 2012

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Article rédigé par franceinfo
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François Copé à la démission. On a vécu une journée surréaliste avec dés révélations én cascade. Des aveux de fausses factures qui ont servi à financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Qui a fait quoi ? Pour quel montant ? Et qui était au courant.

Plus de 40 meetings en une semaine, un grand spectacle, des milliers de militants et, en coulisse, un dérapage financier. Combien a coûté la campagne Sarkozy ? Hier l'ex-directeur adjoint de cette campagne a décidé de parler.

Il y a un engrenage. Irrésistible. Un train qui file à grande vitesse. Les personnes qui auraient dû tirer le signal d'alarme ne l'ont pas fait. Je suis sans doute l'une de ces personnes, sans être la seule.

La loi autorisait un peu plus de 20 millions d'euros. 31 millions au moins ont été dépensés. C'est pour le cacher que la société Bygmalion est intervenue. Son avocat évoque des fausses factures sur ordre de l'UMP pour des colloques et conventions imaginaires.

Ce sont des fausses factures en ce sens que Bygmalion n'est jamais intervenue pour une convention de l'UMP. Ce qui a été facturé sous le libellé "conventions", ce sont les meetings de Nicolas Sarkozy. Bygmalion était sous contrainte économique: soit elle acceptait cet habillage, soit elle n'était pas payée.

Qui a décidé de mettre en place le système ? Bygmalion a été créée par Bastien Millot (à gauche) et Guy Alves. Des intimes de Jean-François Copé. Autre proche, Jérôme Lavrilleux qui hier tentait de le mettre hors de cause.

Je n'ai jamais eu à discuter de ce genre de sujet, ni avec N. Sarkozy ni J.

F. Copé. Mais j'assume ma responsabilité.

Il y en a d'autres.

Ce sera aux juges de le déterminer.

Qui dit vrai ? La police a passé la nuit au siège de l'UMP, en perquisition pour récupérer les fausses factures mises sous scellés par J.

F. Copé il y a quelques semaines.

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