Aéronautique : un secteur qui recrute
L'aeronautique est l'un des poumons de l'économie française. Le secteur emploie directement 170.000 salariés. L'an dernier, il a créé 8.000 postes. En cette période de chômage de masse, c'est la course au recrutement.
Deux usines: l'une de 1000 salariés l'autre de 160. Dans ces sites aéronautiques, le mot "chômage" n'existe pas. Morgan Alem et ses collègues sont habitués à la classe "business", surtout au travail. Ils testent notamment les fauteuils d'avion. A 30 ans, il a été recruté en CDI, un peu au-dessus du Smic. Son quotidien a changé après 10 ans d'intérim.
J'ai plein de copains au chômage. Dès que j'ai pu signer le CDI, je l'ai fait. On peut acheter une maison, une voiture avec une embauche.
Les commandes d'avions dans le monde se multiplient. Le chiffre d'affaires du groupe a augmenté de 25 % en 2012, performance inhabituelle pour l'industrie française. Ce fauteuil-lit de haute technologie vaut autour de 50.000 E/pièce. Avec son carnet de commandes plein, le groupe va recruter 650 personnes en France cette année. Il a fallu créer un nouveau siège qui se monte plus facilement, pour augmenter la productivité.
Sur notre nouvelle ligne, on peut produire un avion parjour. Sur l'ancienne, c'était plutôt une semaine.
L'industrie aéronautique : un îlot de croissance dans une France en crise. Elle embauche et exporte dans le monde entier. Dans cette usine, une machine star qui tracte des avions comme l'A380.
Celle-ci va en Inde, la suivante pour le Qatar, celle du fond va au Cambodge.
Dix personnes ont été recrutées l'an passe. Ici, les patrons se battent pour empêcher les salariés de partir dans d'autres entreprises. Leur arme : une prime de participation aux résultats.
Cette année, ça se situera entre 1.800 et 2.100 E. En 2012, c'était entre 500 et 1.000 E Ça les motive.
Grâce à plusieurs millions d'investissements, l'entreprise ouvrira une autre usine dans la région en 2014. Une centaine d'emplois vont être crées.
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